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Histoire locale 11 - L'ALIMENTATION

 

                                                               L'ALIMENTATION

                                       

 

Avant la révolution, la table de l’ouvrier ne diffère pas beaucoup de celle du fermier.

 

 

LES LEGUMES ET LES SOUPES

 

 

Dès le 13ème siècle, les légumes picards avaient bonne réputation. Les soupes forment l’essentiel de l’alimentation. Elles sont préparées dans un grand chaudron dans la cheminée. Celui-ci était ensuite placé au milieu de la table et chacun y puisait à l’aide d’une cuillère en bois ou en étain. Près de la mer ou trouve aussi de la soupe aux crabes.

 

 

 

Cuillère à ragoût en étain (coll. Personnelle)

 

          

                ALIMENTATION-Cuillere.gif

 

 

 

 

 

Les soupes aux légumes sont variées : 

 

potiron,

poireaux, petits pois, pommes de terre, laitue,

potage aux carottes 

potage à l’oseille conservée dans du saindoux et dans un pot en grès

potage à la poule les jours de fête

 

La soupe la plus courante c’est la soupe « à cochon ». On y mettait des légumes frais de saison, des pommes de terre et un morceau de porc. Les familles les plus pauvres se contentaient de soupe aux choux et aux pommes de terre.

 

 

Vieux pot en grès  (Coll. Personnelle)

 

 

                         

 

 

                                      ALIMENTATION Pot gres.gif

 

 

 

 

 

 

 

LA VIANDE ET LE POISSON

 

 

Avant la Révolution, le paysan mange de la viande aux jours de noces et d’enterrements, ainsi que le mardi gras, à Pâques et à la Kermesse.

 

Au 19ème siècle, c’est surtout le porc qui constitue l’essentiel de l’alimentation carnée. On le mange sous forme de lard, boudin (aux oignons principalement).

 

Tuer le cochon était prétexte à une fête. Presque tous les ménages en engraissaient un ou deux. Au début de l’hiver on faisait appel au « tueu de cochon ».

 

Le « ragoût bâtard » du VIMEU était un ragoût sans viande, avec des morceaux de lard et à base de légumes.

Le veau était une viande de riche. Le gigot venait des moutons de pré-salé de la baie de Somme et du Marquenterre.

Le dimanche était réservé aux plats français traditionnels : Pot au feu de bœuf, poule au pot, canard aux navets.

 

 Le poisson constitue avant la Révolution l’ordinaire pour les populations voisines de la mer. Sur la côte et dans les marais on les trouvait en abondance. Soles, turbots, maquereaux, harengs étaient les plus fréquents. Les harengs étaient mangés frais ou saurissés c'est-à-dire fumés.

Les fruits de mer étaient les moules, coques ou « sauterelles » c'est-à-dire les crevettes grises.

 

Les poissons d’eau douce et le gibier se transformaient souvent en pâtés : pâté d’anguilles, ou de gibier : pâté de bécassine, de canard

 

LE LAIT ET LES OEUFS

 

Ils sont présents à tous les repas, soit sous forme de boisson pour le lait, soit préparés. Le lait, transformé en beurre dans une baratte se mettait ensuite dans des moules en bois grossièrement gravés. Chaque famille fabriquait aussi son fromage blanc.

 

Toutes les familles élevaient des poules dont les œufs étaient consommés frits à la poêle ou en préparation dans les desserts.

 

 

 

 

Moules à beurre ronds et carrés (Coll. Personnelle)

 

 

 

 

             

 

 

                      ALIMENTATION Moule beurre 1.gif         ​ALIMENTATION Moule beurre 2.gif          

 

 

 

 

 

 

LE PAIN

 

 

Avant la Révolution, le pain, le lait, le beurre, le fromage, les œufs, les légumes forment la base de l’alimentation.

 

Peu de familles s’accordent le luxe du pain de farine de froment, la farine est constituée essentiellement de farine de seigle ou d’orge. La farine d’avoine se consomme sous forme de bouillie.

La plupart des maisons possèdent un four sous le manteau de la cheminée. Dans le VIMEU la maîtresse de maison allumait le four avec du jonc marin qui donnait bon goût au pain. La pâte se faisait cuire dans des pannetons ronds ou allongés.  Le pain se conservait 8 jours environ et servait d’accompagnement de tous les plats, en particulier des soupes.

 

Le pain rassis n’était jamais jeté. Il servait  à faire le «  pain perdu ». Trempé dans du lait et des œufs battus, il était ensuite passé à la poêle dans du beurre.

 

Parmi les desserts, on compte des crêpes consommées à la Chandeleur ou au Mardi-Gras.

Le gâteau battu est un des fleurons de la pâtisserie picarde.

 

 

 

                          

 

 

 

LES BOISSONS

 

La boisson la plus courante était bien entendu l’eau.

Beaucoup de ménages possédaient un puits protégé par une cage munie d’une poulie et d’une manivelle sur laquelle s’enroulait une chaîne terminée par un crochet. Celui-ci servait à accrocher la « seille ». De ces puits, on remontait généralement une eau dont la qualité était souvent douteuse.

Une quantité de puits importante était à disposition dans les communes. Sur le plan cadastral de BETHENCOURT SUR MER existaient en  1905,  6 puits communaux.

 

 

 

Au moyen âge, on buvait aussi de la bière,  du cidre et du vin aromatisé.

La culture de la vigne existait en Picardie au moyen âge . Elle ne concerne pas le VIMEU .

Louis XIII porta un coup funeste aux vignes de Picardie car il interdit de les replanter dans des terres pouvant porter du blé à cause des famines trop fréquentes à l’époque.

La culture du pommier apparaît au 16ème siècle. C’est à HUPPY qu’on fabrique le meilleur cidre.

On réservait le cidre bouché aux repas de fêtes.

 

L’hydromel était fabriqué dans chaque village, chez le particulier et dans les fermes, ce qui explique la quasi omniprésence des ruches.

 

Au 19ème siècle, le café est une boisson dont on use et abuse. La cafetière chauffe en permanence sur un coin de feu.

L’bistouille est un mélange de café et d’eau de vie.  

 

 

Cafetière émaillée  (Coll. Personnelle)

 

        

               ALIMENTATION Cafetiere.gif

 

 

 

 

 

 

 

ALIMENTS DE LUXE

 

Le sucre n’est pas connu. Seuls les pharmaciens en possèdent et les riches fermières pour le cas de maladie.

 

 

 

SOURCES :

Vie et traditions populaires en Picardie : J.F. LEBLOND et Y.

La vie agricole sous l'ancien régime dans le Nord de la FRANCE : De CALONNE

 

 

 

  

 

 


Date de création : 23/01/2008 @ 17:12
Dernière modification : 02/01/2018 @ 18:16
Catégorie : Histoire locale 11
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