EPILOGUE
Julien RIQUIER était en 1906, maire de FRESSENNEVILLE, Directeur depuis 44 ans et âgé de 71 ans.
Il croyait avoir une demie douzaine de syndiqués dans l’usine, en fait il y en avait 200 !!
Les RIQUIER rouvrent l’usine le 20 août sans réintégrer l’ouvrier D……..dont l’éviction avait provoqué toute l’affaire. Ils n’habiteront plus jamais FRESSENNEVILLE.
Le 8 mai 1906 ont eu lieu les élections législatives
1906
Aucune législation n’encadre la durée du travail dans les ateliers et les chantiers n’utilisant pas de moteur mécanique et occupant exclusivement des ouvriers adultes en nombre inférieur à vingt. Seule la loi du 13 juillet 1906 sur le repos hebdomadaire s’applique à tous ; toutefois, les dérogations sont nombreuses.
Le repos du dimanche était pratiqué largement avant 1906, s’étant généralisé dans la deuxième partie du XIXe siècle. Auparavant, le dimanche matin était souvent consacré au nettoyage et à l’entretien des machines ; l’après-midi était un moment de repos pour presque tous les ouvriers.
1919
Ces revendications en matière de temps de travail se focalisent sur les huit heures, à partir de 1889 et jusqu’à leur obtention en 1919, par la loi du 23 avril 1919
Cette lutte connaît son temps fort lors des premiers mai, jours de manifestation et de chômage volontaire. L’objectif visé est la préservation de la santé des travailleurs et leur accès à la culture, aux loisirs, à la vie familiale et associative. Le slogan « huit heures de travail, huit heures de repos et huit heures de loisirs » résume bien ces aspirations nouvelles.