HISTOIRE DE SAINT QUENTIN LAMOTTE AU 20ème Siècle
LES ECOLES
Avant d’aborder ce chapitre, voici le plan d’implantation des écoles en 1906.

Légende :
1. Ecole des filles
2. Ecole des garçons
3. Cimetière
4. Eglise
5. Mare
L’école des filles
En 1905 l’inspection académique autorise la construction d’un logement pour les institutrices adjointes. La population était de 1.259 habitants et le nombre d’élèves en âge de fréquenter l’école (5 à 13 ans) de 102. Les constructions comprendront 4 pièces avec cave et grenier.
En 1913 l’inspection académique approuve le projet d’implantation d’une école de filles à 250 mètres du cimetière. L’étude fait état d’une population de 1.296 habitants « qui tend à s’accroître en raison du développement de l’industrie de la serrurerie. Pendant la saison des bains de mer, la population augmente d’un millier d’habitants. »
Le nombre d’élèves scolarisés est à cette date de 182 élèves.
Dessin du projet de 1914

Mais ce projet fut abandonné à cause de la guerre de 1914, ce qui conduit le 27 décembre 1917 l’inspecteur d’académie à écrire au Préfet de la Somme en ces termes :
« Les bâtiments de l’école des filles de la commune de SAINT QUENTIN LAMOTTE sont en fort mauvais état.
Par suite du manque d’ardoises au toit, l’eau pénètre dans le grenier, s’infiltre à travers les planchers et les plafonds et goutte sur les élèves dans la classe.
Les portes et les fenêtres ne tiennent plus, le bois est pourri et le vent d’Ouest ou Sud- Ouest chasse la pluie qui pénètre par les interstices. Par les fortes tempêtes d’Octobre dernier, l’eau arrivait au milieu des classes séjournant dans les nombreux trous qui existent dans le sol, la salle devenait ainsi une véritable mare.
Les murs à l’intérieur sont moisis et couverts de champignons.
La cour devient en hiver un véritable bourbier ce qui oblige souvent à supprimer les récréations.
Les cabinets d’aisance sont sans portes.
Il n’y a plus d’endroit où mettre le bois nécessaire à l’allumage des poêles : la toiture du petit hangar s’étant entièrement envolée.
L’école enfantine est à peu près dans d’aussi mauvaises conditions d’hygiène que l’Ecole des Filles.
En 1914 le ministère avait accordé pour un projet de réfection complète, une subvention de 1.890 Francs. Ces travaux avaient été confiés à 3 entrepreneurs :
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Maçonnerie : M. PION de ST QUENTIN
-
Couverture Zingage : M. DUVAUCHELLE de BELLOY
-
Peinture : M.DESENCLOS.
MM. PION et DESENCLOS sont mobilisés, l’état de santé de M. DUVAUCHELLE ne lui permet que de légers travaux. Aucun d’eux ne peut donc exécuter les travaux pour lesquels il a soumissionné.
Nous ne pouvons cependant, sans compromettre leur santé, laisser élèves et maîtresses dans de tels bâtiments.
Il convient donc d’apporter d’urgence aux locaux actuels les réparations des plus indispensables, ces réparations portent à mon avis, sur la réfection des portes et fenêtres, de la toiture du bâtiment principal et du hangar, l’assainissement des murs des classes par un blanchiment à la chaux, l’aplanissement du sol de la classe et de celui de la cour, le rejointoiement des murs, la consolidation de l’escalier du logement de l’institutrice. »
Le mois de janvier 1918 n’apporta rien de nouveau car voici quelques extraits du courrier de Mademoiselle DEQUIROT, directrice de l’école des filles à l’inspecteur d’Académie. Il est daté du 16 janvier 1918 :
« La tempête de cette nuit n’a pas amélioré notre situation. Nombre d’ardoises se sont envolées ainsi que quelques gouttières qui restaient encore. Ce matin les classes étaient inondées jusqu’au milieu et les enfants situées à ma gauche ont les pieds dans l’eau….Quant au logement c’est le comble. Il pleut sur nos lits. J’ai dû faire transporter mon piano dans ma classe, adossé au mur de la cheminée pour essayer de le « sécher ». Cette humidité constante est loin d’être saine, j’en suis souffrante et (elle dégrade) mes meubles qui sont de fort beaux meubles me venant de mes parents auxquels je tiens beaucoup…..Il pourrait être fait quelque chose d’autant qu’il n’y a aucun local autre dans le village où nous puissions nous installer »
L’école enfantine
En avril 1921 l’inspecteur d’Académie de la Somme alerte le Préfet sur la vétusté du bâtiment de la classe enfantine de SAINT QUENTIN LA MOTTE en ces termes :
« La classe enfantine est en effet installée dans un vieux bâtiment, le mobilier lui-même est vieux, la cour trop petite devient un véritable bourbier quand il a beaucoup plu, l’eau de pluie entrant dans la classe. Les parents se rendent si bien compte de cette mauvaise installation qu’un certain nombre attendent que leurs enfants aient 7 ans pour les envoyer directement à l’école élémentaire.
Monsieur le maire serait partisan d’une reconstruction de la classe enfantine à proximité des nouveaux bâtiments de l’école des filles qu’il projette d’installer sur un terrain nouvellement acheté à côté de la cour de l’école. Mais le conseil municipal, compte tenu du coût de 60 à 80.000 Francs serait réticent au projet. »
Epilogue
Le 20 octobre 1928 le conseil municipal adopte le procès- verbal de réception définitive des travaux à l’Ecole des filles. Le maire, Léon CHAUVIN, MM BEAUVISAGE, DOUAY, L GUILLOT et HEULE et M. LANGLOIS Eugène tous membres de la commission des travaux en présence de M. PION menuisier, DERAMBURE maçon et ROBIN Fernand ont examiné sur place l’ensemble des bâtiments d’école.
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Garcons
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% de fréquentation
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Filles
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% de fréquentation
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Observations
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1908
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63
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75
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92
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68
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1909
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60
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81
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114
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78
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Epidémie de tiphoïde en février
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1910
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66
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80
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108
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82
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5 élèves en maladie longue durée
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1919
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69
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54
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124
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55
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1922
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80
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79
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80
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81
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ADDUCTION DE L’EAU COURANTE
Le 18 novembre 1903, le conseil municipal de SAINT QUENTIN composé de MM DELAVIGNE Augustin, DEPOILLY, DUFRIEN, DELAVIGNE Désiré, FRUICTIER, BEAUVISAGE Emile, GIGNON, DELGOVE, DUPUTEL, DEBROUTELLE et LANGLOIS Maire, valide la concession faite à la Société des Eaux de Picardie le 5 janvier 1903.
Le contrat stipule que la Société des Eaux devra exécuter la pose et l’entretien dans la commune de conduites d’eau dans le sol de l’ensemble des rues de la commune. Il durera 60 ans.
Les communes desservies seront les suivantes :
AULT-ONIVAL- SAINT QUENTIN LAMOTTE. Ces communes ont 3.000 habitants l’hiver, mais 10 à 12.000 l’été.
Un puits nommé « puits de CAROUGE » alimentera ces communes. L’eau sera remontée de 65 m de haut à l’aide de pompes à vapeur.
Les tarifs au compteur (abonnement) : 67,50 F
Les tarifs au robinet (consommation) : 60 F par an pour une consommation de 300 l par jour, soit 1.095 m3
Un abonnement de saison est fixé à 40 F et dépendra du nombre de jours du séjour.
Les abonnés seront peu nombreux. De plus, de nombreux puits communaux existent notamment à AULT qui satisfont aux besoins actuels. Mais, pendant l’été, la population augmente considérablement et 8 à 9.000 personnes arrivent en plus. Ce seraient ces personnes qui devraient fournir le plus gros contingent d’abonnés. Or, la saison dure 2 mois, 3 mois au plus. Quelques personnes ne restent qu’un mois. Un prix de 40 F est de nature à en faire reculer beaucoup.
Il convient d’ailleurs de remarquer que les propriétaires des villas seuls peuvent prendre des mesures pour faire installer des branchements et des compteurs à eau chez eux et qu’ils reculeront devant cette installation s’ils doivent s’abonner pour leurs locataires.
La société des Eaux de Picardie dispose ainsi d’un monopole, celui-ci doit donc avoir une contrepartie. La commune s’est réservé de recevoir les travaux ce qui implique un droit de contrôle sur la construction.
La commune demande que la concessionnaire entretienne le bon état du puits, les appareils élévateurs, les réservoirs et les conduites. Dans le cas d’une avarie, le concessionnaire devra prendre immédiatement les mesures nécessaires pour y parer, faute de quoi la commune fera exécuter les travaux aux frais du concessionnaire.
La concession est accordée pour 60 ans. La commune souhaite qu’à cette échéance, les installations deviennent propriété de la commune.
La révision des tarifs actuellement très élevés pourraient se faire si les localités se développent, notamment les stations balnéaires.
ANALYSE DU RECENSEMENT DE 1906
Les personnages importants du village
Le curé s’appelle toujours DUBOIS Adrien, il a 72 ans
Le garde champêtre, c’est ROLLE Emile, il a 43 ans
Il y a 2 Instituteurs : HOUBART Théodore, 58 ans et
FARSY Adrien, 23 ans
Et 3 Institutrices : DANTEN Léonie, 26 ans, DUBOIS Clara 49 ans et
DELAMARRE Georgette, 22 ans
Répartition de la population
Le nombre d’hommes de + de 21 ans est de 365
Le nombre de femmes de + de 21 ans est de 367
Il y a 561 enfants de – de 21 ans
Il y a donc 1.293 habitants dans la commune, soit 48 habitants de plus qu’en 1881.
L’âge moyen est d’un peu plus de 30 ans
Il y a environ 3,6 personnes par foyer et 61 femmes chefs de ménage.
Le plus vieil habitant c’est DERAMBURE Alexis, 95 ans ;
La plus vieille habitante c’est VILFROY Euphrosine, 87 ans
Il est impossible de savoir quel est le plus jeune habitant, le recenseur n’ayant indiqué que l’année de naissance et non l’âge des individus.
Métiers
L’état de rentier n’est plus indiqué par le recenseur.
Il y a 5 propriétaires
Secteur agricole : 135 personnes, soit 32 % de la population active
Ils sont cultivateurs, 81 personnes ou ouvriers agricoles, 45.
Mais il y a aussi 1 pépiniériste, 1 éleveur de volailles, 1 marchand de moutons, 1 bûcheron, 2 bergers. Nous avons adjoint également les 3 charretiers à cette catégorie.
Secteur artisanal : 179 personnes, soit 42 % de la population active
Les artisans du bâtiment représentent 72 personnes réparties comme suit :
43 maçons, terrassiers
12 charpentiers
8 menuisiers
8 briquetiers
1 zingueur
Les métiers du fil n’occupent pratiquement plus personne, il n’y a plus qu’un teilleur de lin.
Les métiers qui travaillent les métaux sont représentés par :
1 fabricant de serrures
80 serruriers, dont certains sont patrons, d’autres travaillant pour le compte de manufactures précises
8 maréchaux ferrant
1 forgeron
4 tonneliers
4 charrons
1 mouleur en fonte
D’autres artisans ou manufacturier sont présents dans la commune :
1 fabricant de jouets (JOALLAND à EU)
2 mécaniciens
3 bourreliers
2 taupiers
Secteur commerçant : 50 personnes, soit 12 % de la population active
Les métiers de bouche occupent 22 personnes, 5 boulangers, 11 épiciers/débitants, 2 charcutiers, 2 marchands de poissons, 1 marchande de beurre, 1 marchand de légumes.
Ceux de l’habillement emploient 28 personnes, dont 11 couturières, 2 tailleurs d’habits, 5 blanchisseuses ou lingères, 8 cordonniers, 1 modiste et 1 mercier.
Les métiers peu qualifiés représentent 47 personnes, soit 11 % de la population active
Les plus nombreux sont les ouvriers employés dans les manufactures, 32.
3 autres sont des employés.
Les domestiques de maison sont au nombre de 12.
Les fonctionnaires sont 10
5 instituteurs(trices)
1 garde champêtre
4 cantonniers
Une personne est un indépendant, il est hôtelier. C’est le célèbre Pierre DEBROUTELLE, génial ingénieur de ZODIAC, dont une rue porte le nom à SAINT QUENTIN LAMOTTE depuis le 9 janvier 2010. (voir à ce sujet le blog de Raymond DEBROUTELLE sur notre page liens »généalogie »).
L’origine géographique de la population est principalement localisée au Département de la Somme (Commune, Vimeu serrurier essentiellement)
On compte à parts égales - environ 5 à 6 personnes - des migrants du Pas de Calais et de la Région Parisienne. Encore moins de la Seine Maritime : 3 personnes
5 autres personnes viennent de départements plus lointains : Manche, Calvados, Maine et Loir, Loir et Cher, Alsace et 2 étrangers de Belgique.
Les employeurs se situent dans la commune ou à proximité :
TESSIER : fabricant de serrures à Saint Quentin Lamotte
DEBEAURAIN idem à Bethencourt sur Mer
BUIRET à TULLY
MAQUENNEHEN et IMBERT à Escarbotin
JOALLAND à Eu
2 employeurs attirent un nombre importants de personnes : la papeterie de PONTS ET MARAIS (DUTIF) et l’entreprise FICHET à OUST MAREST, orthographiée parfois à l’allemande : FISCHER par le recenseur et qui emploie 23 personnes. L’entreprise FICHET s’est implantée à OUST MAREST en 1898 pour profiter d’une main d’œuvre spécialisée et réputée dans le domaine de la serrurerie.
Nul doute que ces deux entreprises ont contribué à l’évolution démographique du village de SAINT QUENTIN LAMOTTE.
C’est ainsi que la répartition des secteurs économiques a changé. Le secteur agricole a régressé de 10 % au profit d’une part du secteur artisanal et des ouvriers. Nombreux sont ceux qui n’étant pas propriétaires terriens ont offert leurs bras aux manufactures en plein essor ou au bâtiment dont la part progresse également.
REPARATION DU CLOCHER DE L’EGLISE
Le 13 juin 1912, le conseil municipal vote une imposition extraordinaire de 500 Francs pour assurer la réparation de la toiture du clocher de l’église, notamment pour la réfection complète des gouttières. C’est Monsieur DUVAUCHELLE, couvreur zingueur à BELLOY qui a été choisi pour effectuer les travaux
AGRANDISSEMENT DU CIMETIERE
Le 16 juin 1921 le Conseil municipal constate qu’à cause de l’érection du Monument élevé aux soldats « Morts pour la France » qui a nécessité un espace de 100 m2, la taille du cimetière ne correspond plus aux besoins de la population qui comporte 1.268 habitants.
En outre, l’inhumation de 61 soldats ramenés du front va exiger l’ouverture de nouvelles concessions.
Le conseil municipal propose donc de prolonger la partie Est du cimetière dans un plant communal.
Morts dans la commune (non compris les soldats morts pendant la guerre)
1916 : 30
1917 : 34
1918 : 30
1919 : 30
1920 : 23
REPARATION DU PRESBYTERE
Le 11 février 1922 a lieu la réception des travaux faits au presbytère par Monsieur BOULANGER Alphonse. Ces travaux se sont élevés à la somme de 3.000 Francs dont 1.400 Francs de menuiserie et quincaillerie et 1.388 Francs de maçonnerie tant intérieure qu’extérieure. Le surplus constitue les honoraires de l’architecte.
LE BUREAU DE POSTE
Le sous-préfet d’ABBEVILLE, s’appuyant sur les délibérations communales des 28 mars et 28 mai 1924, décide de l’acquisition moyennant de 18.000 F d’un immeuble à usage de Bureau de Poste, rue de l’église, appartenant à Madame Veuve RIQUIER-BOUCHER.
Un emprunt de 10.000 F sera souscrit auprès de Monsieur DEPOILLY Alphonse, cultivateur à SAINT QUENTIN.
L’INSTITUTRICE DE CLASSE ENFANTINE
Le 3 mai 1932, Mademoiselle PASQUIER, institutrice de classe enfantine écrit au Préfet de la Somme dans les termes suivants que nous retranscrivons intégralement (y compris les passages soulignés):
« La commune de Saint Quentin Lamotte pourvue d’une mairie dispose de la classe enfantine pour les élections et toutes ses réunions : telle que la réunion de la Société du secours mutuel. Est-ce admissible ?
Ne serait-ce que pour la santé de nos petits bambins qui ont à respirer le lendemain un air vicié par la fumée de tabac et les crachats.
Ne pourrait-on pas se servir d’un autre local ?
Je vous prie agréer…. »
Le 19 mai 1932, l’inspecteur d’académie, interpellé par le Préfet lui répond en ces termes :
Mademoiselle PASQUIER est une jeune institutrice intérimaire au tempérament nerveux et au caractère impulsif. Elle a compris, je pense, la leçon que vient de lui donner l’Inspecteur primaire d’ABBEVILLE au sujet de l’incorrection qu’elle a commise en s’adressant directement à vous-même.
Je propose de lui adresser également des observations dans ce sens.
La plainte qui vous a été envoyée par cette institutrice est exagérée. Il est exact que, à défaut d’autre local, la classe enfantine est utilisée, avec votre autorisation, pour les élections (non pour les réunions électorales) ainsi que pour les réunions de la Société de Secours mutuels. Le local est toujours nettoyé après chaque réunion – je ne dis pas de façon parfaite - par la femme de service.
J’estime donc qu’il n’y a aucune suite à donner à cette affaire.
A méditer ….surtout en période d’épidémie.
LA COMPAGNIE INDUSTRIELLE DU VIMEU
Nous ne savons que fort peu de choses sur cette société, si ce n’est qu’elle a probablement été créée après la 1er guerre mondiale.
Les actions « papier » qui se vendent encore sur internet indiquent des dates d’activité aux environs de 1926. C’est tout ce que nous savons.
Un courrier du Trésorier Payeur général d’AMIENS nous donne quelques précisions. A savoir que ladite Société se nomme en 1936 « La Société Picarde de métallurgie. « Le Trésorier Payeur nous indique également que faute d’avoir payé ses impôts de 1933 à 1935 cette Société s’est vue saisir meubles et marchandises.
Dans un courrier de juin 1936, le Percepteur d’AULT fait savoir au Trésorier Payeur Général que la Société Picarde de métallurgie vient d’être déclarée en faillite.
.CREATION D’UN FONDS DE CHOMAGE
Le conseil municipal le 12 novembre 1939 en présence du maire BEAUVISAGE Anatole et des conseillers : DUPONCHEL, LOISELLE, MONARD, DUPUTEL, GUILLOT, CHAUVIN, CAILLEUX, DOUAY vote la création d’un fonds de chômage de 5.000 Francs.
ENQUETE PREFECTORALE DE DECEMBRE 1944
Le Préfet de la Somme souhaite connaître l’existence de souterrains dans les communes de la Somme afin d’en assurer la préservation. Il interroge donc les maires.
A SAINT QUENTIN LAMOTTE, le maire indique qu’une tradition orale confirme l’existence de souterrains dans la commune. L’entrée se trouverait dans un puits place du Roule (Note du webmestre. : cette place n’existe plus sous ce nom).
LES TAXES LOCALES EN 1945
La taxe sur les automobiles, cycles-cars et motocyclettes est supprimée et la taxe sur les voitures, chevaux, mules et mulets n’est applicable qu’aux voitures suspendues destinées au transport des personnes, aux chevaux, mules et mulets servant à atteler les « voitures imposables. «
LA PISCINE
Le 9 juillet 1949, le maire demande au sous-préfet s’il peut utiliser pour la commune une piscine située dans une propriété privée qui a été construite par les allemands durant l’occupation. (note du webmestre : nous ne savons pas où celle-ci se situait, il est naturel de penser qu’elle se situait dans le parc du château)
Le maire envisage d’acquérir la parcelle où se situe la piscine ou si, aucun accord amiable n’était possible, d’exproprier le terrain.
Le directeur des services de la jeunesse et des sports examina le projet en mai 1950, mais nous n’avons aucune information supplémentaire à ce sujet.
Source : Recensement de population
Série 2MI aux A..D d'AMIENS (souterrains)
Série O aux A.D. d'AMIENS