* *
* *
genealogie

CONSCRITS SERRURIERS

DIVERS DOCUMENTS

RECENSEMENTS

Histoire locale

Géographie 01

Histoire locale 01

Histoire locale 02

Histoire locale 03

Histoire locale 04

Histoire locale 05

Histoire locale 06

Histoire locale 07

Histoire locale 08

Histoire locale 09

Histoire locale 10

Histoire locale 11

Histoire locale 12

Recherche



Webmaster - Infos
Visites

   visiteurs

   visiteurs en ligne

Préférences

Se reconnecter
---

Votre nom (ou pseudo) :

Votre code secret


 Nombre de membres 10 membres


Connectés :

( personne )
Histoire locale 10 - BOMBARDEMENTS EN 39-45 EN VIMEU

                                         BOMBARDEMENTS EN VIMEU EN 39-45

 

 

 

 

Dans la nuit du 19 au 20 avril 1941

 

ARREST

 Une bombe a été lancée par un avion non identifié sur le territoire de la commune.

Un engin d’assez gros calibre est tombé dans un pâturage appartenant à Monsieur LOTTIN Alfred, meunier à ARREST et à 100 mètres environ de son habitation. L’excavation faite par cette bombe mesure 4 mètres de diamètre sur 2m 50. Il n’y a aucun dégât ni victime.

 

 

 

Le 15 avril 1941 vers 23h15,

 

MERS LES BAINS

 

Des bombes aériennes sont tombées sur le territoire de la commune près de la ferme de BLENGUES.

C’est ainsi que sur le chemin vicinal qui conduit d’AULT à MERS LES BAINS et à environ 200 mètres de la ferme de BLENGUES, il existe dans une pâture située à droite dudit chemin vicinal, 10 entonnoirs provenant de l’éclatement de bombes aériennes. Ces entonnoirs ont une profondeur de 2m50 environ sur 3m50 de diamètre. Dans une autre pâture située à gauche de ce même chemin, deux autres entonnoirs identiques et un trou entre les deux entonnoirs qui est apparent laisse prévoir qu’une autre bombe n’est pas éclatée.

 

D’après les renseignements recueillis, ces bombes auraient été lâchées d’un avion anglais.

La chute de ces bombes n’a causé aucune victime parmi la population civile. Aucune bête n’a été atteinte. La ferme de BLENGUES qui appartient à M. COTIN Emile, agriculteur, n’a eu que quelques vitres brisées.

 

Ferme actuelle de BLENGUES (collection personnelle)

 

               BOMBARDEMENT BLINGUES.gif

 

 

 

Dans la nuit du 12 au 13 mars 1941,

 

MONS BOUBERT

 

Un avion de nationalité inconnue a laissé tomber sur la commune plusieurs bombes incendiaires. Les victimes de ces bombes sont :

 

  • Monsieur HEBERT, garde-champêtre dont le hangar contenant des instruments agricoles a connu un début d’incendie ;
  • Monsieur ROSSIGNY cultivateur rue Jean SIMON, dont la charpente de l’habitation a brûlé détruisant des objets se trouvant dans le grenier. Les dégâts s’élèveraient à 40.000 Francs.

5 autres bombes sont tombées dans les pâturages aux abords de la commune.

 

Un tube en duralumin de 1m10 de haut a été découvert dans une rue de la commune. Celui-ci est gravé d’inscriptions en langue allemande.

 

 

Dans la nuit du 5 au 6 mai 1941 vers 2h du matin,

 

PENDE

 

Plusieurs bombes d’avion sont tombées sur le territoire de la commune. Sortie Ouest du village à environ 400 mètres de l’extrémité du chemin vicinal dit « du fond du VAL ». 6 bombes sont tombées sur une longueur de 100 mètres direction  Nord Sud, la première étant à 40 mètres au Sud du chemin de sole qui prolonge le chemin vicinal précité. La première et la cinquième paraissent ne pas avoir explosé mais sont enfoncées profondément dans le sol ; les trous sont profonds de 6 mètres. L’avion est supposé allemand. Il s’agit probablement d’un bombardier chassé par l’ennemi  et qui a lâché ses bombes  pour fuir. Un engin de tôle a été trouvé sur les lieux sur lequel les inscriptions suivantes étaient faites : R.2 – 160 - ? – 2-39

 

 

 

Le 17 mai 1941 à 1 h ,

 

 

ROUTHIAUVILLE 

 

 5 bombes explosives sont tombées sur le territoire de la commune au lieu- dit  « Le Pont de ROUTHIAUVILLE « .

 Deux sont tombées sur la route nationale N° 40, à 800 mètres environ de la sortie Est du hameau de SALLENELLE, faisant des excavations sur la chaussée et interrompant la circulation. Les autorités allemandes ont fait immédiatement combler ces trous.

Des trois autres, une est tombée au sud de la route, dans un terrain appartenant à Monsieur HARDUNTHUN et les deux autres sont tombées au Nord de la route et à 40 mètres de celle-ci, dans des champs appartenant à Messieurs DELOISON Jules et DELOISON Marius.

L’immeuble de Monsieur HARDUNTHUN au lieu dit « LES RIEZ » et qui se trouve à proximité, a subi quelques dégâts. Les pannes et tuiles sont arrachées, les carreaux sont cassés et des éclats de bombes ont détérioré les murs.

Il n’y a aucune victime.

Une sixième bombe est tombée dans un champ appartenant à Monsieur DENEUX-MALOT de SALLENELLE situé à 800 mètres environ des autres, direction de SAINT VALERY. Ces bombes ont été lâchées par un avion de nationalité inconnue.

 

 

 

BOMBARDEMENT DU 8 JUILLET 1941 A SAINT VALERY SUR SOMME (Rapport du maréchal des Logis Chef FOLLET)

 

 

SAINT VALERY SUR SOMME

 

 

Le 8 juillet 1941 à 1h30, 14 bombes ont été lancées sur le territoire de la commune de SAINT VALERY par des avions de nationalité (présumée) anglaise.

Les excavations faites par l’explosion de ces engins n’ont été découvertes que ce jour.

8 sont tombées dans les prés-salés à 1500 mètres de la Gare Canal, direction NOYELLES.

4 sont tombées dans la Baie de Somme à 800 mètres de la Gare Canal, même direction que les précédentes.

2 sont tombées en bordure de la digue à 100 mètres à l’Est des 4 ci-dessus.

Elles n’ont fait aucune victime et n’ont causé aucun dégât. D’après les excavations, ces engins paraissent d’assez gros calibre.

Un cylindre en tôle jaune, d’un diamètre de 25 cms et de 25cms de hauteur, est tombé sur la place SAINT MARTIN au centre de la ville, quelques minutes après la chute des bombes.

Un cylindre du même calibre à l’intérieur duquel se trouvent quatre ailettes, a été trouvé à proximité des points de chute des bombes.

La Kommandantur locale a été prévenue par les soins de la Gendarmerie et les engins trouvés y ont été déposés. 

 

 

BOMBARDEMENT DU 21 SEPTEMBRE 1941 A SAINT VALERY SUR SOMME

(Rapport du maréchal des logis Chef FOLLET et du maire de la commune)

 

SAINT VALERY SUR SOMME

 

Le 22 septembre 1941 à 21h50, des bombes ont été jetées par un avion de   nationalité présumée anglaise sur un quartier d’habitation de la ville de SAINT VALERY.

5 de ces engins sont tombés à proximité des maisons habitées environnant la porte Guillaume. Celle-ci, classée monument historique a été endommagée. Des arbres alentour ont été abattus.

2 bombes sont tombées près de la Tour GUILLAUME dans le jardin de monsieur THOYOT, rue de la porte GUILLAUME.

1 bombe dans le jardin près de la maison de la veuve FASQUEL, rue de Ponthieu (immeuble gravement endommagé) 

3 victimes ont été faites au cours de ce bombardement. La famille de Monsieur DUBUN, percepteur à SAINT VALERY a été fortement éprouvée.

Monsieur DUBUN a été blessé légèrement à la figure et à la main gauche. Madame DUBUN a été blessée légèrement à la tête.

Madame Veuve DUPUIS, mère de Madame DUBUN a été tuée sur le coup. Ces personnes se trouvaient dans leur cuisine au moment du bombardement et la bombe les ayant atteintes est tombée dans leur cour à 5 mètres environ de cette pièce.

Mademoiselle DUBUN qui se trouvait dans sa chambre au 1er étage est sortie sauve de la maison.

 

Les victimes habitaient 2, rue de l’Abbaye.

 

Madame Vve DUPUIS née DORE Lucie était née le 20 janvier 1886 à CHOISY AU BAC.(60)

 

D’autres bombes sont tombées probablement dans les Mollières, grand talus boisé en bordure de la baie. Des recherches vont être entreprises et les renseignements recueillis feront l’objet d’un rapport supplémentaire.

 

 

Photo de la  tour Guillaume

 

                                              BOMBARDEMENTS Tour Guillaume.gif

 

 

 

 

 

BOMBARDEMENT DU  15 novembre 1941, vers 16 h,  A SAINT VALERY SUR SOMME.

 

SAINT VALERY SUR SOMME

 

 

Plusieurs avions anglais ou gaullistes survolant la commune de ST VALERY SUR SOMME en rase-mottes, ont mitraillé le chenal, le port et une partie de la ville.

Un pêcheur, travaillant dans sa barque, en face du casino, a été blessé par une balle. D’après les premières constatations du Docteur QUILLIOT de SAINT VALERY, cette balle aurait pénétré dans le sein droit pour ressortir à la même  hauteur par le côté droit, et que cet homme était blessé superficiellement au poumon. Le blessé a été transporté immédiatement après les premiers soins à l’hôpital de ST VALERY.

Les dégâts matériels sont insignifiants : 2 carreaux de maisons d’habitation ont été cassés et quelques toitures de maisons situées Quai Violette et rue des Moulins ont été traversées. En outre, de petites éraflures ont été causées à la façade de 2 maisons d’habitation place des Pilotes.

D’après le témoignage de certaines personnes, les avions anglais tiraient sur un avion allemand qu’ils pourchassaient. Aucune bombe incendiaire ou explosive n’a été jetée.

 

Etat-Civil du blessé : LAMIDEL Emile René, âgé de 44 ans demeurant à ST VALERY SUR SOMME rue des Pilotes né audit lieu le 8 novembre 1897

 

 

Le 3 août 1941 à 15h10,

 

WOINCOURT

 

Deux avions anglais ont survolé la gare de WOINCOURT à une centaine de mètres d’altitude.

 

Une quinzaine de militaires allemands stationnaient sur le quai, attendant l’arrivée du train de 15h15, venant de « LE TREPORT » et à destination d’ABBEVILLE.

Une soixantaine de civils français s’y trouvaient également.

Ces avions ont d’abord mitraillé le quai par une rafale de balles, puis par une rafale d’obus d’un calibre de 21 mm.

 

7 ou 8 de ces obus ont atteint les toitures et les murs de plusieurs habitations voisines, sans causer aucun accident de personne. Les dégâts matériels sont insignifiants.

 

Des renseignements recueillis, il résulte que la locomotive du train aurait aussi été mitraillée après avoir franchi le point de la voie ferrée située sur le territoire d’YZENGREMER à 2 kms en deçà de la gare de WOINCOURT.

 

Un projectile l’aurait touché ne lui occasionnant d’ailleurs aucune avarie sérieuse.

 

 

Le 7 novembre 1941 vers 14h 15,

 

BEAUCHAMPS

 

La sucrerie de BEAUCHAMPS a subi un bombardement aérien par l’aviation anglaise. Les avions, au nombre d’une quinzaine environ, ont survolé la sucrerie et ont bombardé par vagues successives de 3 unités. Ils ont lâché une trentaine de bombes explosives et incendiaires dont 5 de gros calibre.

L’une d’elle, bombe à retardement, pesant 75 kgs, n’a pas explosé. Des officiers artificiers allemands sont venus de jour prendre des dispositions pour l’enlèvement de cet engin. Toutes dispositions sont prises pour éviter des accidents.

 

Victimes :

 

Dès la fin du bombardement, plusieurs médecins alertés par nos soins sont venus immédiatement sur les lieux et ont donné les premiers soins aux blessés. Quatre de ces derniers, blessés grièvement, ont été transportés d’urgence, par l’ambulance de la Croix Rouge allemande, à ABBEVILLE. Plusieurs victimes sont à déplorer.

 

                                         DECEDES

 

GAUTIER Jules, demeurant à MESNIL REAUME, né le 17.7.1895 à ROUEN. Marié 5 enfants

TONNEAU Gaston, demeurant à COLLENELLE (Belgique) rue de la Croix n° 8, né à WIERS (Belgique), le 21.3.1906. Marié 4 enfants.

 

                               BLESSES  GRIEVEMENT

 

DEBURE Gustave, demeurant à MILLEBOSC, né le 24.7.1904 audit lieu. Marié 4 enfants ;

DEBURE Paul, demeurant à BOUVAINCOURT, né le 11.12.1909 audit lieu. Marié 4 enfants

CHAUFFOUR Edmond, demeurant à DARGNIES, né le 21.8.1920 à PARIS. Marié 1 enfant.

LAURENT Joseph, demeurant à LEPINOY né le 23.2.1899 à NIBAS. Marié 1 enfant

DOLIQUE André, demeurant à INCHEVILLE, né le 1.5.1915 audit lieu. Célibataire.

 

                             

                         BLESSES AYANT REJOINT LEUR DOMICILE

 

SAVOYE René, demeurant à DARGNIES, né le 20.1.1915 à SAINT MAXENT. Marié.

STROBEL Gustave, demeurant à BEAUCHAMPS, né le 22.7. 1878 à ROUEN.

DESENCLOS Louis, demeurant à DARGNIES, né le 20.1.1920 à WOIGNARUE. Marié 1 enfant. 

LAIGNEL Georges, demeurant à BEAUCHAMPS, né le 31.1.1897 à FALLENCOURT. Marié 1 enfant

BOILLET Maurice, demeurant à BOUVAINCOURT, né le 6.3.1917 à INCHEVILLE. Célibataire.

DUBUC Georges demeurant à la TUILERIE, né le 21.8.1903 à BOUILLANCOURT. Marié 5 enfants.

 

 

DEGATS MATERIELS

 

Des bombes incendiaires ont provoqué des incendies sur divers points, notamment à la distillerie qui est en partie détruite. Une cuve à alcool a explosé les autres sont perforées en plusieurs endroits par des obus de petit calibre. Un magasin contenant des sacs de sucre a brulé.

 

Des bombes explosives ont endommagé plusieurs bâtiments. Le bâtiment contenant les appareils à cuivre a été touché par une bombe de gros calibre qui a traversé plusieurs étages et endommagé les malaxeurs et divers autres appareils.

Une autre bombe de gros calibre est tombée au-delà de la Route Nationale n° 15 bis, dans la cour d’une maison d’habitation, occasionnant divers dégâts matériels.

La sucrerie ayant été touchée en plusieurs points il n’est (pas) possible actuellement de prévoir la reprise du travail. En ce moment, les ouvriers sont employés au déblaiement.

La population affolée au moment du bombardement, effectué en plein jour, a actuellement repris son calme et son sang- froid.

 

Carte postale de la sucrerie de BEAUCHAMPS début 20ème siècle

 

                   BOMBARDEMENTS BEAUCHAMPS.gif

 

 

 

Le 25 novembre 1941

 

BEAUCHAMPS

 

Vers 17h30, 2 avions anglais ont survolé, à faible altitude, la sucrerie de BEAUCHAMPS et l’ont mitraillée. Plusieurs balles ont percé des bacs à mélasse, ces derniers étaient déjà perforés lors du bombardement du 7 novembre 1941 (voir plus haut).

Aucune victime n’est à déplorer.

A la suite de cet incident, et dans la crainte de subir un nouveau bombardement, les ouvriers ne veulent plus travailler. Le 26 novembre, au poste de jour, 1/3 seulement de l’effectif était présent. Par suite du personnel insuffisant, la direction s’est vue dans l’obligation de fermer  l’usine.

 

Le 6 décembre 1941, vers 12h 25

 

BEAUCHAMPS

 

2 avions ont survolé, à faible altitude, la sucrerie de BEAUCHAMPS et l’ont mitraillée.

Plusieurs balles ont percé des bacs à alcool, ces derniers étaient déjà perforés lors des deux précédents bombardements.

Aucune victime  n’est à déplorer.

Malgré cet incident, le personnel, occupé le matin, a repris son travail l’après- midi.

 

Le 13 décembre 1941, vers 13h 30

 

BEAUCHAMPS

 

La sucrerie a été tiraillée en rase motte par 4 avions. Il n’y a pas eu de victime.

Des dégâts matériels assez importants ont été occasionnés au magasin à sucre de l’usine, ainsi qu’aux divers bâtiments de l’établissement. Après cette attaque sérieuse, la plus grande partie du personnel a repris le travail.

 

Vers 13 h le même jour

 

 

FRIVILLE ESCARBOTIN

 

2 avions venant du Nord, ont survolé la région de FRIVILLE-ESCARBOTIN à basse altitude, rasant les toits des maisons.

A ce moment, le train de marchandises n° 192 venait de quitter la gare de FRIVILLE en direction d’AULT et se trouvait à 300 mètres du point de départ. Les avions l’ont attaqué de flanc, à la mitrailleuse.

La locomotive et le premier wagon ont été endommagés ;

Le mécanicien POILLY Désiré, du dépôt d’AULT a été légèrement blessé au pouce gauche.

Le train, immobilisé par suite des avaries de la locomotive n’a pu continuer sa marche.

Par suite de cet arrêt du train, les mesures nécessaires ont été prises par les soins du Chef de gare de FRIVILLE afin d’éviter tout accident.

Les avions ont poursuivi leur marche vers le Sud.

 

 

4 janvier 1942

 

SAINT VALERY SUR SOMME

 

FICHTEN André né le 30 novembre 1926 à WATTEN (59) Domicilié Rte de Noyelles à BOISMONT – Blessé grave.

 

Note du WEBMESTRE :

Ce nom figure sur le monument aux morts de BOISMONT décédé à la date du 5.01.1940. Il s’agit probablement d’une erreur de transcription car le décès de Monsieur André FICHTEN a été relaté dans le journal « La voix de la Vendée » du 18 janvier 1942 ainsi : « Sur la route de Saint Valery sur Somme des aviateurs anglais tuent à coup de mitrailleuse le jeune André FICHTEN âgé de 15 ans. ».

De plus, c’est bien en 1942 que ce jeune homme était âgé de 15 ans et non pas en 1940.

 

21 février 1942

 

ST QUENTIN LAMOTTE

 

GUESDON Auguste 35 ans, domicilié à EU (76) blessé

GUERET André 32 ans, domicilié au TREPORT blessé grave

 

20 juillet 1942

 

SAINT VALERY SUR SOMME

 

DELABY Pierre, 16 ans, domicilié rue des Casernes BERCK Ville, blessé

PAUCHET Pierre, 45 ans, domicilié à BERCK Ville, blessé

 

23 octobre 1942

 

BEAUCHAMPS

 

LECLERCQ Maurice, né le 9.04.1921 à INCHEVILLE, domicilié idem, blessé

GRILLY Joseph, né le 13.04.1900 à DARGNIES, domicilié idem, blessé

 

16 novembre 1942

 

MERS LES BAINS

 

MOPIN Guy, 13 ans, domicilié 20 avenue J. Jaurès MERS, blessé

DUVAUCHELLE Pierre, 38 ans, domicilié avenue des Violettes, MERS, blessé

FERMENT Narcisse, 23 ans, domicilié impasse J. Verne, MERS, blessé

 

 

19 novembre 1942

 

CAYEUX SUR MER

 

LECOQ Paul Nicolas, né en 1858, 84 ans, domicilié 12 avenue Carnot CAYEUX, tué

 

23 novembre 1942

 

CAYEUX SUR MER

 

LAIGNEZ Pierre, 17 ans, 163, domicilié rue Maréchal Foch, CAYEUX, blessé

 

28 novembre 1942

 

WOINCOURT

 

Mme DESPIC née BERGER, 46 ans, domiciliée à WOINCOURT, tuée

 

AULT ONIVAL

 

ALEXANDRE Pierre, 22 ans, requis civil. Domicilié à PARIS 13ème, blessé

 

22 décembre 1942

 

FEUQUIERES EN VIMEU

 

JOACHIM Marcel né le 18.06.1920 à FEUQUIERES, domicilié à FEUQUIERES, tué

LION Achille né en 1900, domicilié à FRESSENNEVILLE, décédé.

 

17 janvier 1943

 

SAINT VALERY SUR SOMME

 

BOUTELEUX Charles, né le 07.09.1894 à AUBIN ST VAAST (62), Domicilié à St VALERY SUR SOMME, tué

DUFLOS Lucien, 19 ans, domicilié à BOISMONT, blessé

 

20 janvier 1943

 

WOINCOURT

 

HOLLEVILLE Joël, 17 mois, blessé grave

HOLLEVILLE Gilles, 4 ans, blessé

 

12 février 1943

 

WOINCOURT

 

LAMBERT Charles, 45 ans, blessé

LEROY Georges, 47 ans, blessé

 

25 avril 1943

 

WOIGNARUE

 

JACQUES Maurice, né le 4.01.1903 à SAINT QUENTIN LAMOTTE, blessé

 

24 juillet 1943

 

Dans le bombardement d’ABBEVILLE, Madame LION Raymonde, femme BEAURAIN,  29 ans habitant BETHENCOURT SUR MER rue de Bos, a été blessée.

 

22 avril 1944

 

AIRAINES

 

Tué :

PRUVOST Roland, 37 ans, demeurant à AIRAINES, mort des suites de ses blessures.

 

Blessés :

CLERENTIN Julien, 48 ans, demeurant à AIRAINES

SUEUR Edouard, 66 ans, demeurant idem

RICAUT Maurice, 66 ans, demeurant idem

FERRE Achille, 46 ans, demeurant idem

BOIGNARD Geneviève, 4 ans, demeurant idem

 

23 avril 1944

 

 

WOIGNARUE

 

Ce 23 avril, vers 15h45, 6 bombes explosives sont tombées dans un champ sur le territoire de la commune de WOIGNARUE. Aucune victime ni dégâts.

 

CAMBRON

 

Vers le 22 avril, vers 12h, 2 aviateurs anglais ou américains, sont descendus en parachute sur le territoire de la commune de CAMBRON. L’un d’eux a été fait prisonnier, le sort du 2ème est ignoré.

 

1er mai 1944

 

WOINCOURT

 

A 15h15, mitraillage de la gare de WOINCOURT.

Blessé : BUISSON Victor, chauffeur, demeurant au TREPORT.

 

4 mai 1944

 

AULT

 

Tué :

BAILLET Léonard, né le 6 juin 1920 à LA BOUVERIE (Belgique), domicilié à AULT

 

Blessés :

GUILLOU Joseph, né le 10.07.1889 à BREST, domicilié à AULT

JOIN André, né le 25.12.1933 à AULT, domicilié à AULT

GODQUIN Jules, né le 21.06.1927 à AULT, domicilié à AULT

VAUQUET Robert, né le 10 juin 1914 à INCHEVILLE (76), demeurant à AULT

GODQUIN Madeleine, née le 26.12.1933 à AULT, domicilié à AULT

COZETTE André, né le 12.03.1927 à COLOMBES, demeurant à AULT

 

 

21 mai 1944

 

SAINT VALERY SUR SOMME

 

Mitraillage d’un train aux abords de la gare.

 

Tué :

SIFFLET Edmond, né le 30 juillet 1903 à FRIVILLE ESCARBOTIN, demeurant à CAYEUX SUR MER.

 

Blessé grave :

LAMIDEL Charles, né le 18 février 1901 à ST VALERY et y demeurant

 

23 mai 1944

 

AULT ONIVAL

 

Mitraillage d’un groupe de travailleurs vers 10h

 

Tués :

POUILLET Raymond

PEYNAUD Roger

GORRE Paul

SABRAS Anatole

FLACHOT Pierre

Un sujet belge (non identifié)

 

Blessés graves :

LECAT Gabriel

BLANGER Georges

 

Les blessés légers ont regagné leur domicile par leurs propres moyens et n’ont pu  être identifiés.

 

2 juin 1944

 

SAINT VALERY SUR SOMME

 

Tué :

JACQUES Louis, 63 ans, demeurant à ST VALERY

 

3 juin 1944

 

BELLOY SUR MER

 

Tués :

CLAIRE, née MONLORGNOY Mireille, 22 ans, demeurant à BELLOY

HAUDOU, née TETU Marie, 61 ans, demeurant à BELLOY

 

Blessés :

CLAIRE Lucien, 23 ans, terrassier, demeurant à BELLOY

LE HUVOG, née CHABRAS Andrée, 39 ans, ménagère à BELLOY

LE HUVOG Gilberte, 20 ans, demeurant à BELLOY

 

 

18 juin 1944

 

OUST MAREST

 

Tué :

DESCAMPS Lucien, né le 17 novembre 1927 à PONTS ET MARAIS et y demeurant.

 

Blessé :

LEFEBVRE Alfred, né le 3 avril 1912 à BEAUCHAMP et y demeurant. 

 

GAMACHES

 

Chute d’un engin explosif ;

 

Blessée :

Veuve LEROY, née le 5 janvier 1875 à BRUCAMPS demeurant à GAMACHES, 20 rue de la Pologne.

 

 

7 août 1944

 

FEUQUIERES EN VIMEU

 

Tués :

DUMONT Marceau,  né le 22 mai 1898 à FEUQUIERES et y demeurant

DUMONT Marguerite, née LEIGNEZ, né le 16 mars 1903 à EMBREVILLE, demeurant à FEUQUIERES

DECAYEUX Emile, né le 2 décembre 1919 à FEUQUIERES et y demeurant

MONCHAUX Yvon, né le 31 mars 1924 à VALINES et y demeurant

MONCHAUX Josiane, née le 16 juillet 1928 à VALINES et y demeurant

 

Blessés :

FAUVEL Yvette, née le 19 novembre 1925 à FEUQUIERES et y demeurant

FAUVEL Georgette, née le 21 juillet 1924 à FEUQUIERES et y demeurant.

 

 

 

 

 

Source : Rapports de gendarmerie Série W aux A.D. d’AMIENS

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Date de création : 01/01/2016 @ 18:25
Dernière modification : 03/10/2022 @ 19:31
Catégorie : Histoire locale 10
Page lue 22 fois

^ Haut ^